Formation des ex-Kuluna : l’INPP, un acteur clé à valoriser !

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RDC, Kinshasa

250 anciens délinquants communément appelé ‘‘Kuluna’’ devenu bâtisseurs de la nation sont à Kinshasa, depuis ce lundi 03 mars 2025, en provenance de Kaniama Kasese. Le Service National a signé un contrat avec une entreprise étrangère opérant dans la capitale pour que ces jeunes apprennent le carrelage, le froid, la climatisation ou encore l’électricité industrielle. « Nous avons signé un contrat avec une entreprise étrangère… Ils vont rester ici… et parmi les instructeurs, il y a même des étrangers, il y a même des blancs qui vont apprendre à nos enfants comment mettre le carrelage, le froid, la climatisation, l’électricité industriel… », a indiqué le Commandant du Service National, le General Jean-Pierre Kasongo Kabwik. Alors que ces 250 bâtisseurs, ont rejoint Kinshasa pour suivre cette série des formations professionnelles, une interrogation s’impose : pourquoi le Service National a-t-il choisi de recourir à une expertise étrangère alors que l’INPP dispose des compétences et des infrastructures nécessaires pour assurer ces formations ? L’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) est une institution de référence en RDC, reconnue pour la qualité de ses formations et son adaptation aux réalités du marché du travail congolais. Ses formateurs hautement qualifiés et ses équipements modernes en font un atout stratégique pour le développement des compétences locales. Recourir à une expertise étrangère pour des formations accessibles localement soulève plusieurs questions : Pourquoi ne pas capitaliser sur l’INPP, qui a déjà fait ses preuves ? Comment assurer un véritable transfert de compétences vers les experts nationaux ? Quel est l’impact de ce choix sur la valorisation des institutions locales et le développement durable du pays ? Alors que le gouvernement s’engage dans une politique de formation et d’insertion des jeunes, l’INPP apparaît comme un acteur clé à renforcer et à impliquer davantage dans ces initiatives. Miser sur les compétences locales, c’est garantir une autonomie durable et une valorisation du savoir-faire congolais.